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Le Tournant

by Amay Laoni

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1.
Un fil 03:28
L’image est floue Dehors, c’est fou Je ne me souviens plus du début Où tout a chaviré, de la chance à la rue Non, mais pas moi Plus forte que ça Là, je tombe un peu, ça ira Le train qui s’arrête, c’est pour d'autres que moi Elle renaît, elle revit, c’est l’envie, de tout lâcher Renaître et revivre sans boulet qui traine aux pieds Le train qui s’arrête et je ne bouge plus Là, c’est vrai, je tombe des nues Dehors, c’est le grand manège et pour l’instant je me protège Je me sens bien ou je n’en sais rien, d’un monde à l’autre je sursaute Je dois l’apprivoiser, mon hiver fragile, ma voix qui tient sur un fil J’ai fait le tour C’est encore lourd Mettre le pied dehors, ça me glace Non, mais combien de temps je dois tourner sur place Elle remonte, elle retombe, c’est l’envie de m’avancer Remonte et retombe, le réveil, c’n’est pas gagné Le train qui s’arrête, il est plus fort que moi Et le départ, je ne choisis pas Dehors, c’est le grand manège et pour l’instant je me protège Je me sens bien ou je n’en sais rien, d’un monde à l’autre je sursaute Je dois l’apprivoiser, mon hiver fragile, ma voix qui tient sur un fil Je me retrouve, ma boussole a fait défaut Peut-être bien qu’au fond, je ne l’écoutais pas trop Dehors, c’est le grand manège et pour l’instant je me protège Je me sens bien ou je n’en sais rien, d’un monde à l’autre je sursaute Dehors, c’est le grand manège et pour l’instant je me protège Je me sens bien ou je n’en sais rien, d’un monde à l’autre je sursaute Je dois l’apprivoiser, mon hiver fragile, ma voix qui tient sur un fil
2.
Ça va 02:38
Assied-toi, raconte-moi mon ami Y’a longtemps qu’on n’s’est pas chanté nos vies Prends un verre, verse-toi quelque chose Et c’est là que tu me dis J’ai tout lâché, ça sert à rien, c’est pas pour moi C’est pas ma faute si tous les autres sont contre moi Je vis l’enfer et y’a longtemps que j’me sens comme ça Mais, toi, dis-moi, comment ça va ? Ça va, ça va, moi, ça va, ça va Ça va, ça va, moi, ça va, ça va Comment te parler de ma vie, te dire que tout me réussit Mais quand j’te vois, je t’en parle pas, je te dis ça va Il est cru, le bonheur, le succès Je te montrerais tout ce que j’ai, mais t’es pas prêt Je vis l’amour et c’est encore presque parfait Avec toi, je change de sujet Ça va, ça va, moi, ça va, ça va Ça va, ça va, moi, ça va, ça va Comment te parler de ma vie, te dire que tout me réussit Mais quand j’te vois, je t’en parle pas, je te dis ça va Le bonheur des uns n’arrange pas le malheur des autres Faudrait pas que ça retombe plus bas par ma faute Et le malheur des uns ne fait le bonheur des autres Et le malheur des uns ne fait le bonheur des autres Faudrait vraiment pas que ça retombe plus bas Faudrait vraiment pas que ça retombe plus bas Alors, Ça va, ça va, moi, ça va, ça va Ça va, ça va, moi, ça va, ça va Comment te parler de ma vie, te dire que tout me réussit Mais quand j’te vois, je t’en parle pas, je te dis Ça va, ça va, moi, ça va, ça va Ça va, ça va, moi, ça va, ça va Comment te parler de ma vie, te dire que tout me réussit Mais quand j’te vois, je t’en parle pas, je te dis ça va
3.
T'auras rien 03:48
Maline, car rien ne se devine Je frissonne, je dirai que c’est l’automne Masquée je sais comment le cacher Je saurai faire, je préfère mordre la poussière en solitaire Tout bas, je le garde pour moi Je frissonne, dehors c’est encore l’automne Dormir pour mieux me retenir Je saurai faire, je préfère mordre la poussière en solitaire Ne surtout pas provoquer l’adversaire Pour ma survie, ça reste élémentaire Car je suis docile Je vais me faire voir Je reste tranquille Je ne veux pas d’histoire Chez moi Y’a vraiment plus rien d’illusoire Chez moi C’est un monde que tu ne peux pas voir T’auras rien Même si tu creusais jusqu’à demain T’auras rien C’est un grand mystère qui m’appartient Futée, pour lentement déjouer L’intrus qui en aurait trop perçu Un sourire, des mots qui savent attendrir Moi, je sais faire, je préfère les coups de pierres en solitaire Ne surtout pas provoquer l’adversaire C’est ma survie, ça reste élémentaire Car je suis docile Il vaut mieux prévoir Je reste tranquille Y’en aura pas d’histoire Chez moi Y’a vraiment plus rien d’illusoire Chez moi C’est un monde que tu ne peux pas voir T’auras rien Même si tu creusais jusqu’à demain T’auras rien C’est un grand mystère qui m’appartient
4.
C’est tout, y’a vraiment plus rien à se dire Y’a rien à dire C’est fou, on s’éteint, ça pourrait être pire Rien à redire Oh, c’était pas la mer à boire Simplement un peu moins beau à voir Oh, ils se comptent, les kilomètres Entre nous deux, le grand jeu s’arrête Rien ne s’est cassé Mais rien ne reste debout On pourrait tourner, retourner On se quitte comme il faut qu’on se quitte Je vais pas en faire trop Pas plus qu’il le faut On se quitte comme il faut qu’on se quitte Je vais pas en faire trop Pour trouver les mots On se quitte comme il faut qu’on se quitte C’est tout, un geste de la mains et puis partir Y’a rien à dire C’est fou, on s’éloigne sans même se retenir Rien à redire Oh, c’était pas le désespoir Simplement un peu moins beau à voir Oh, ils se comptent, les kilomètres Entre nous deux, le grand tour s’arrête On se quitte comme il faut qu’on se quitte Je vais pas en faire trop Pas plus qu’il le faut On se quitte comme il faut qu’on se quitte Je vais pas en faire trop Pour trouver les mots On se quitte comme il faut qu’on se quitte Laisse tomber larmes qui roulent au creux de nos cous Ça vient de la peur, des souvenirs qui restent doux Ça frappe sur le coup
5.
L’écart se creuse et c’est tout sauf comme avant Dis-moi, j’avance ou je m’écroule? Les habitudes, je prends de l’altitude Je voudrais pas qu’ça dégénère Je veux des réponses mais c’est encore flou J’vois pas, si autour, les murs s’écroulent Mes habitudes, plus de certitude J’ le vois bien qu’ça dégénère Quand le plan se brise, rien n’a plus d'emprise Y’a rien qui m’retient Quand le vent s’aiguise, me cherche et m’épuise J’vais lâcher la main J’vais tout lâcher, tout relâcher Tout lâcher, je suis crevée Libérer la place et qui sait, trouver la mienne Celle qu’on n’voit quand on joue la même scène J’vais tout lâcher tout relâcher Tout lâcher, je laisse aller Libre dans ma tête, j’fais voyager les idées Ça m’arrive maintenant qu’tout s’est arrêté Les jours se creusent, y’a vraiment longtemps qu'j’attends Est-ce qu’on avance où bien c’est pire? Les habitudes, je prends de l’altitude Je voudrais pas qu’a dégénère Quand le plan se brise, rien n’a plus d’emprise Y’a rien qui m’retient J’vais tout lâcher, tout relâcher Tout lâcher, je suis crevée Libérer la place et qui sait, trouver la mienne Celle qu’on n’voit quand on joue la même scène J’vais tout lâcher tout relâcher Tout lâcher, je laisse aller Libre dans ma tête, j’fais voyager les idées Ça m’arrive maintenant qu’tout s’est arrêté J’vais tout lâcher, tout relâcher Tout lâcher, je suis crevée J’vais tout lâcher, tout relâcher Tout lâcher, je suis crevée Libérer la place et qui sait, trouver la mienne Celle qu’on n’voit quand on joue la même scène J’vais tout lâcher, tout relâcher Tout lâcher, je laisse aller Libre dans ma tête, j’fais voyager les idées Ça m’arrive maintenant qu’tout s’est arrêté
6.
Marche, où t’as pas l’habitude Tremble, enlace la solitude Reste quand tu veux t’en aller Pourquoi ça prend l’impossible pour s’apprivoiser ? Par quoi commencer, faire le tour de la mappemonde Y’a trop de pensées qui s’emmêlent, d’averses qui abondent Saute, fais-le sans regarder Joue avant qu’tout parte en fumée Sors en dehors de ta tête Pourquoi ça prend l’impossible pour qu’enfin j’m’arrête? Je marche à l’envers j’connais pas la manière Qu’est-ce que j’en sais ? J’suis loin en arrière, mais j’avance, solitaire Qu’est-ce que j’en sais? Va, fais-le même en courant Tombe, par les accrocs, tu apprends Dure, quand tu veux t’en aller Même si j’dois faire l’impossible, j’veux m’apprivoiser Par quoi commencer, faire le tour de ma mappemonde Y’a trop de pensées qui s’emmêlent, des rêves qui abondent Je marche à l’envers j’connais pas la manière Qu’est-ce que j’en sais ? J’suis loin en arrière, mais j’avance, solitaire Qu’est-ce que j’en sais? Je marche de travers, demain c’est le mystère Qu’est-ce que j’en sais ? J’suis au fond, derrière, mais j’avance, solitaire Qu’est-ce que j’en sais? J’en sais beaucoup trop Autour du monde, la météo Je sais tout d’ailleurs Mais je n’en connais rien sur mon coeur Je marche à l’envers j’connais pas la manière J’suis loin en arrière, mais j’avance, solitaire Je marche de travers, demain, c’est le mystère J’suis au fond derrière, mais j’avance solitaire
7.
Arbre 04:05
Fort Autant de racines que de branches, jusqu’à la cime Fort Quand le vent domine, tu laisses aller, courbe l’échine Fort, fort Fière S’allonge le torse, ton courage, paré d’écorces Fière Même après l’hiver, sortent les tiges, pousse le vert Fière Juste à côté, en dessous Moi, j’ai du mal à tenir debout Comme c’est étrange, elles cassent mes branches Je fais le tour de la sphère Mon équilibre est toujours précaire Comme c’est étrange, tout me dérange Et si, comme un arbre Je peux ancrer plus fort, mes pieds Je peux toucher jusqu’à la lune Je peux rester là, dans la brume Comment fais-tu, arbre? Toujours ancrer plus fort, tes pieds Danser déjà, tout près de la lune Je veux être toi dans la brume Calme Tel est ta nature, sans partir à l’aventure Calme Même sans bouger, tu l’as connais, ta vérité Calme Calme Juste à côté, en dessous Moi, j’ai du mal à tenir debout Ça tremble, le sol, je dégringole Je fais le tour de la sphère Mon équilibre est toujours précaire Ça brouille la vue, je ne sais plus Et si, comme un arbre Je peux ancrer plus fort, mes pieds Je peux toucher jusqu’à la lune Je peux rester là, dans la brume Comment fais-tu, arbre? Toujours ancrer plus fort, tes pieds Danser déjà, tout près de la lune Je veux être toi dans la brume Je veux être, mais je suis déjà, je ne comprends pas Je me construis une tour, je ne fais que tourner autour Je veux avoir des ailes, atteindre le haut de mon gratte-ciel Et puis après, et puis après qu’est-ce que j’en ferais? Et si, comme un arbre Je peux ancrer plus fort, mes pieds Je peux toucher jusqu’à la lune Et rester là, dans la brume Comment fais-tu, arbre? Toujours ancrer plus fort, tes pieds Danser déjà, tout près de la lune Je veux être toi dans la brume
8.
Ça me frappe entre les rires et les bouteilles On se dit des vieux amis Paraît que la nuit a pour moi, des conseils Faudrait que j’me tire d’ici C’est la vie, au revoir Je souris quand même J’ai menti, il est tard J’ai dit « À la prochaine » C’est la vie, au revoir Je dois être honnête J’ai menti, il est tard J’ai dit « À la prochaine » J’suis loin, l’écart, entre nous, l’océan J’suis loin, j’n’arrive plus dans la couse à temps J’suis bien, au fond, c’est vrai, j’nous dois rien J’suis bien On aura calé au moins quatre cents coups À rêver au ralenti Une mèche qui brûlait par les deux bouts Fallait bien qu’j’me tire d’ici C’est la vie, au revoir C’est pas un problème J’ai menti, il est tard J’ai dit « À la prochaine » C’est la vie, au revoir Mais, je dois l’admettre J’ai menti, il est tard J’ai dit « À la prochaine » J’suis loin, l’écart, entre nous, l’océan J’suis loin, j’n’arrive plus dans la couse à temps J’suis bien, au fond, c’est vrai, j’nous dois rien J’suis bien J’ai choisi le silence aux adieux qui s’étirent Non c’est, non c’est pas une habitude, mais cette fois je n’vais rien dire Oui c’est, oui c’est moi qui s’efface, laisse ma place Oui c’est moi qui d’habitude, en a tellement trop à dire J’suis loin, l’écart, entre nous, l’océan J’suis loin, j’n’arrive plus dans la couse à temps J’suis bien, au fond, c’est vrai, j’nous dois rien J’suis bien
9.
Du tout 03:18
On pourrait dire qu’il n’y a plus rien d’important Faut se battre pour le temps qu'on passe à courir nulle part On pourrait dire qu’on a pas très bien compris Le grand cycle de nos vies qui se frappe au hasard On pourrait dire qu’on a promis bien des fois Qu’on s’est perdu dans les « pourquoi » Encore aujourd’hui, on ne sait pas On pourrait dire que c’est rien Que l’on fait comme les siens Elle arrivera, à la fin Du tout, rien du tout On ne sent rien du tout Quand on se balance entre partir et s’endormir Du tout, rien du tout On n’laisse rien du tout Un jour, c’est la fin, on n’laisse rien, merci, bonsoir, tout s’éteint On voudrait dire par la force de sa voix, Crier pour d’autres que soi, un message qui touchera On voudrait faire quelque chose de grand sur Terre Une marque à sa manière, frapper l’imaginaire On voudrait taire les pensées qui font la guerre, Laisser aller sans retenue Encore aujourd’hui on a pas su On se fait croire que c’est rien Bien mieux de faire les siens Elle arrivera, la fin Du tout, rien du tout On ne sent rien du tout Quand on se balance entre partir et s’endormir Du tout, rien du tout On n’laisse rien du tout Un jour, c’est la fin, on n’laisse rien, merci, bonsoir, tout s’éteint C’est comme le volcan Ça bourdonne et ça brûle en dedans Y’a bien des volcans Qu’on a oublié avec temps Mais comme tous les volcans Y’a toujours le coeur qui reste brulant On ne sait pas quand Ça pourrait tourner, changer de clan Du tout, rien du tout On ne sent rien du tout Quand on se balance entre partir et s’endormir Du tout, rien du tout On n’laisse rien du tout Un triste reflet de ce qu’on avait à offrir Du tout, rien du tout On ne sent rien du tout Quand on se balance entre partir et s’endormir Du tout, rien du tout On n’laisse rien du tout Un jour, c’est la fin, on n’laisse rien, merci, bonsoir, tout s’éteint Un jour, c’est la fin, on n’laisse rien, merci, bonsoir, tout s’éteint Tout s’éteint
10.
Parle-moi, puisque je connais déjà Ce qu’il y a derrière tes paupières Ouvre-les et passera le courant Vient la couleur après le torrent Parle-moi, pour prendre de ta bouche Une secousse Y’a que le vrai qui me sauvera Vient la couleur après le fracas Montre-moi ce qui ne tient plus debout Cris-le moi, reste droit, tiens-toi debout Dis-moi que c’est tout Qu’il n’y a plus rien du tout Casse le mirage, montre ton visage Fais couler les yeux, je veux tes aveux Tu le sais déjà, qu’attends-tu de moi? Tu le connais le pourquoi, balance-moi ! Je veux tes aveux Fais couler les yeux Je veux tes aveux Tes aveux Tourne-toi, je fractionne ton prénom Tu connais quand je prends ce ton Fais-moi face, pour ce qu’il en reste Un peu de coeur pour ce que tu laisses Tourne-toi, tu t’en retourneras Après le froid Y’a que le vrai qui s’accrochera Vient la couleur après les dégâts Je veux tes aveux Fais couler les yeux Je veux tes aveux Fais couler les yeux Je veux tes aveux Je veux tes aveux Tes aveux Tu prends, tu laisses, c’est assez, je te colle au pied du mur, y’a plus de futur Un dernier coup sur notre « nous », y’a vraiment plus d’issue, d’histoire, y’en a plus Tu cherches, tu trouves des raisons, oui, mais non, ça a bien duré, fin de la récré Tu m’cherches, tu m’as trouvée, je tape du pied, je tape tes nerfs, plus rien ne sert de te taire Je veux tes aveux Fais couler les yeux Je veux tes aveux Fais couler yeux Je veux tes aveux Je veux tes aveux Tes aveux Je veux tes aveux Fais couler les yeux Je veux tes aveux Fais couler yeux Je veux tes aveux Je veux tes aveux Tes aveux
11.
Là, tout semble à sa place Je le vois, enfin De loin, le dessin Là, le temps des adieux Desserrer les noeuds Il s’en est tourné pages Il s’en est gagné des rivages À l’opposé, les oies sauvages J’vois bien qu’les rafales se heurtent à nos pieds Un signe de la main, j’te laisse aller Trop prêt, c’est brutal, deux mondes, un fossé Y’a longtemps que c’est la fin, j’te laisse aller Il s’en est tournée pages Encore seule à tenir, j’te laisse aller À l’opposé, les oies sauvages Ailleurs, ça nous attire, j’te laisse aller Là s’éteignent les phares Un peu en retard À force d’espoir Là, c’est plus le moment Pour faire autrement Il s’en est tracé des promesses Il s’en est dit des mots qui blessent À l’opposé, nos deux adresses J’vois bien qu’les rafales se heurtent à nos pieds Un signe de la main, j’te laisse aller Trop prêt, c’est brutal, deux mondes, un fossé Y’a longtemps que c’est la fin, j’te laisse aller Il s’en est tourné des pages Encore seule à tenir, j’te laisse aller À l’opposé, les oies sauvages Ailleurs, ça nous attire, j’te laisse aller C’est vrai qu’tout semble à sa place où je ne suis pas Où je ne suis plus Ça reste un bout du passé, dépassé déjà Ça ne me ressemble plus C’est vrai, qu’les choses ont changé de chaque côté À présent le lien n’est plus Ça reste un bout du passé, je le laisse aller Un moment résolu J’vois bien qu’les rafales se heurtent à nos pieds Un signe de la main, j’te laisse aller Trop prêt, c’est brutal, deux mondes, un fossé Y’a longtemps que c’est la fin, j’te laisse aller Il s’en est tracé des promesses Encore seule à tenir, j’te laisse aller Il s’en est dit des mots qui blessent Ailleurs, ça nous attire, j’te laisse aller
12.
Il faut, il faut tenir la tête droite dans le rang de bataille Droit, entrainé au combat Faut pas, faut pas se prendre la tête, au fond, c’est la vie qui danse Sur de nouvelles fréquences J’dois regarder dehors, je dois prier, me tenir près de la lumière Demain, il fera jour, je tombe un peu, mais t’inquiète, j’en fais mon affaire Je veux te garder fort, un grand pilier, je ne t’en dit pas la moitié Je te dis « ça ira » Mais en vrai, je sais pas Mais en vrai, je sais pas Je cours entre le déluge et l’averse Je tangue sur le fil de mes promesses Car en vrai, je sais pas C’est vrai, c’est vrai, il faut du coeur, vaincre le feu par le feu Revenir plus grand du ceux C’est faux, c’est faux, ce qu’on présage, je prouverai le contraire On en sera très fière J’dois regarder dehors, y’a des milliers d’étoiles pour accrocher mes voeux Demain, il fera jour, ça tremble un peu, mais j’ai la bravoure dans les yeux Je veux te garder fort, un grand voilier qui me berce et me fait danser Je te dis « ça ira » Mais en vrai, je sais pas Mais en vrai, je sais pas Je cours entre le déluge et l’averse Je tangue sur le fil de mes promesses Car en vrai, je sais pas Mais en vrai, je sais pas Mais en vrai, je sais pas Je cours entre le déluge et l’averse Je tangue sur le fil de mes promesses Car en vrai, je sais pas Je sais pas, je sais pas, je sais pas

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released October 15, 2020

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Amay Laoni Montreal, Québec

Artiste montréalaise, créatrice d’une musique électro-pop racée, Amay Laoni (auparavant AMÉ) fait danser de la boîte de nuit au salon, mais ne fait aucun compromis sur les textes.
Comme nulle autre, elle aborde des thèmes profonds avec une irrévérence naturelle, montrant qu’il n’y a pas dichotomie entre la musique pop et un contenu plein de richesse et de sensibilité.
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